Je n’ai pas eu la meilleure idée du monde de commencer ma semaine et ma journée chez le dentiste. Depuis que je suis petite, j’en ai parlé ici, je déteste y aller, désolé Brigitte et Stéphane. Mais je vous en parle encore parce que ce matin, j’ai décidé de m’accrocher à qui était positif de ma visite; mon super détartrage a fonctionné, mon nettoyage a été moins long que d’habitude et l’espoir pour mes gencives est encore au rendez-vous.
Bien sûr, la balle est dans mon camp. C’est à moi de décider, à tous les jours de changer mes habitudes, soit de passer ma soie dentaire. Et si toute ma vie ne tenait qu’à passer ma soie dentaire? Qu’est-ce que je contrôle en ne le faisant pas? Si au fond de moi, je sais que c’est nécessaire, pourquoi je ne le fais pas?
La réponse la plus simple, est que ça fait mal. Même si on me rassure, qu’on me dit que ça ne fera plus mal après quelques jours, je résiste. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec ma vie. Je sais ce que je dois faire, je le fais, un peu, parfois, quand je ne suis pas trop fatiguée, quand j’ai le temps, quand il fait beau, etc. C’est difficile quand ça demande un effort qui dérange, qui fait mal, non?
On s’accroche à quoi? Il faut avoir la foi assez grande pour croire que tout ce que nous faisons n’est pas pour rien. Croyez-moi ceci n’est pas facile, vous n’avez qu’à partir un blogue et voir que personne n’est venu vous lire, à part votre Maman (merci Moman). Il y a certains jours où j’aurais beau aller allumer tous les lampions de l’Oratoire que la foi ne brillerait pas fort dans mon cœur.
Mais je m’encourage, je continue, j’avance, ça fait de moins en moins mal. J’écoute la petite voix au fond de moi, qui sait qu’elle est au bon endroit, qui à tous les jours brille un peu plus fort. Je ne veux plus jamais la mettre en veilleuse même si ça me demande de changer, d’accepter et que ça ne fasse pas toujours du bien.
Leçon du jour ; il faut avoir la foi, surtout quand ça fait mal.
Bon cheminement 😉