Levez la main ceux qui en souffrent aussi? J’aimerais bien faire une psychanalyse complète afin de savoir pourquoi, j’ai certainement manqué de quelque chose mais puisque personne ne repasse par son enfance, il me semble que c’est dans une chanson de Lynda Lemay ça, je ne vais pas passer par là pour apprendre à vivre avec ce besoin.

C’est maladif chez moi. Mais je m’encourage en me disant que parfois la maladie ça se soigne. Puisque j’ai rendez-vous chez mon médecin ce matin, je pourrais lui demander la petite pilule miracle pour me guérir de ce mal.

Je sais que quand ça se passe entre les deux oreilles, il n’y pas de formule magique. Je reconnais le besoin, je dois le combler. Dans mon cas, c’est un problème parce que je me dirige vers l’extérieur pour le combler, comme si tout mon entourage avait ce rôle à jouer. C’est beaucoup d’attentes mises sur les épaules de ceux qui croisent ma route, non?

Vous imaginez toute l’énergie que ça me prend pour donner tout ce que j’ai, j’ai parfois l’impression que je devrais m’ouvrir les veines pour en donner plus. Je sais que l’image est triste mais c’est comment je serais prête à donner. Cette réalité aussi est triste.

J’aimerais dire que je suis généreuse du fond du cœur. C’est vrai. La générosité est sincère mais celle-ci n’est pas bien dosée. Je deviens tellement étourdie que je sais que celle-ci cache quelque chose. Je me sens coupable d’avoir ce besoin. Et plus je me sens coupable, plus je me mets de côté et donne.

Pourtant, c’est à moi que je devrais donner en premier. J’ai besoin de me démontrer que je suis assez importante pour mériter ma propre reconnaissance. Je dois la chercher au fond de moi et non autour de moi. Il y a certainement des trésors cachés dans se valoriser soi-même. Me donner de la valeur, si c’était ça le tremplin de mon existence?

Leçon du jour; la reconnaissance part de soi.

Bon cheminement 😉