En ce début d’année, je regarde devant et j’ai un peu le vertige. Je sais que plus je chemine, plus les réponses se confirment et je sais que pour vivre pleinement la vie que je cherche, il y aura encore de grandes étapes à passer. Faire face à qui nous sommes vraiment, se regarder dans le miroir et décider de faire quelque chose ça prend beaucoup de courage, de détermination et certainement des moments où nous aimerions arrêter tout parce que ça peut faire mal.

Finir mon livre, à ce stade c’est un peu comme aller accoucher, j’ai peur, c’est douloureux et je me demande si je serai à la hauteur de ce qui sortira. Par contre, je sais aussi que j’ai besoin d’être délivrée pour continuer. Le travail a bien assez duré, le reste de ma vie m’attend!

J’ai la tête pleine de nouvelles idées, qui se mettent en ligne pour attendre leur tour. La paix règne encore mais je sais que je ne pourrai pas les faire patienter encore longtemps. Si la panique s’installe, je ne peux garantir ce qui arrivera. Vous savez le moment où on voudrait que tout aille plus vite, qu’on perd nos repères et que nous agissons en bébé gâté.

Où il n’est plus possible de voir tout ce que nous avons accompli ou même de voir que tout va bien, que tout se déroule comme prévu même si l’attente est plus longue que prévue. Ici j’adore l’analogie de se rendre dans notre jardin et de tirer sur ses légumes pour qu’ils poussent plus vite… La vie ne marche tout simplement pas comme ça, non?

Nul besoin de chercher la formule miracle non plus. Personne ne fera le travail à notre place. Bien sûr, à la quantité de coachs, d’inspirateurs et de tranches de motivations retrouvés partout autour de nous et encore plus il me semble depuis un an, ça peut certainement nous motiver, nous soutenir et nous donner les outils pour mieux avancer mais ne vous laisser pas convaincre que ça sera facile!

Moi, ça me fait du bien de sentir que je ne chemine pas seule, vous le savez comment je peux être une «groupie» de tous ces gourous qui m’aident à avancer, j’ai encore eu des livres à Noël et des cartes cadeaux pour des librairies pour continuer mon cheminement. Ce que je sais par contre, de plus en plus, est que tout se passe entre mes deux oreilles (et parfois entre mes doigts et mon clavier) et certainement dans l’action.

Même si je suis une bonne étudiante, la vie, le quotidien, mes peurs, mes limites, mes rêves, mes attentes font que ça ne se passe pas toujours comme ça devrait dans la théorie. La vraie vie il faut la vivre avec toutes nos forces et faiblesses et quand c’est plus difficile, on aimerait mieux aller se cacher, non? Apprendre à vivre avec toute la palette des émotions de la vie c’est un travail qui me semble ne cessera pas même si je lis tous les livres de la terre.

Parfois je me dis que c’est peut être moi qui en veux trop, qui en fait trop. Je suis comme ça. Je sais aussi que quand je partage mon cheminement, ce n’est pas tout le monde qui s’y retrouve. Par contre, je sais que moi ça me fait du bien de partager. Je ne veux pas être celle qui vous met de la pression, je souhaite juste que ma transparence vous démontre que prendre sa place n’est pas toujours facile mais que c’est nécessaire pour vivre pleinement.

Pour 2016, je nous souhaite de continuer à cheminer ensemble.

Leçon du jour; Même si je suis bien accompagnée, je suis seule sur la route du changement.

Bonne année 😉