Dimanche je me rendais au Salon du livre avec ma filleule, ma fille et son amie. Dans ma tête, j’y allais pour découvrir des livres mais à la place j’ai été bien surprise par tous les auteurs de l’année sur place. C’était un gros salon de promotion et moi je suis tombée en mode groupie.
Ce n’est pas mon genre d’aborder un artiste, même si je l’aime bien. Je ne veux pas déranger, il paraît que nous sommes pas mal tous comme ça au Québec. Je dirais même que je perds mes mots si j’ose aborder. Hier, j’aurais voulu être «plus prête» pour discuter avec certaines personnes de leur livre que j’avais lu. J’aurais bien aimé que mes cellules de groupie lâche mon cerveau pour que je puisse réfléchir et être en meilleure possession de mes moyens.
Bref, c’est en revenant à la maison que je me disais, j’aurais dû dire ceci ou cela, j’aurais dû parler à une telle ou telle personne, j’aurais dû prendre plus de photos, ne serait-ce pour les partager ici avec vous.
J’ai quand même sorti mon courage et j’ai eu quelques discussions intéressantes. J’ai aussi osé demander quelques photos, je vous partage une. À côté de mon écran, j’ai un petit mot qui m’accompagne quand je viens écrire. Il m’inspire à chaque fois que je semble manquer d’inspiration.
Que l’angoisse de la page blanche ne tue pas, qu’on passe au travers… Et que le travail génère l’inspiration et non l’inverse.
Serge Chapleau, Coup de Pouce Mai 2011
Je lui ai dit, c’était gênant mais il a été bien gentil et généreux. Je me suis dit que ces auteurs, étaient là certainement pour promouvoir leur art mais je pense aussi qu’ils s’auront s’inspirer de la belle vague d’amour et de témoignages reçus de leurs lecteurs.
Leçon du jour; être préparé peut nous aider mais être spontané peut nous donner de belles surprises.
Bon cheminement 😉