Je sais, je suis silencieuse par ici. Parfois, le silence est le seul mot qui me vient. Pourtant dans ma tête, dans mes lectures et même sur mon clavier, avec toutes mes idées non publiées, il y a des milliers de mots. J’écris même quand je ne publie pas.

Mais quand je suis beaucoup dans ma tête, c’est dangereux. Je me mets à rêver ou à m’en vouloir. Puisque vous n’avez pas envie d’entendre parler des «Pity Party» que j’entretiens avec moi-même, je préfère vous parler de mes rêves.

Des rêves, j’en ai tout plein. Il paraît que dans la vie, c’est une des trois choses dont nous avons tous besoin pour être heureux; quelque chose à espérer! Mais qu’arrive-t-il quand rêver ne semble pas s’accommoder avec le quotidien? Faut-il arrêter de rêver? Faut-il mette nos rêves sur une tablette? Faut-il changer de rêve? NON!!!

Un rêve pour moi est quelque chose de vital. Ça fait partie de nous, Ça habite au fond de nos tripes et vouloir les mettre de côté, c’est comme vouloir respirer sans poumons. Même si nous avons l’impression qu’il faut parfois remettre à demain le droit de rêver, il ne faut certainement pas oublier cette petite flamme qui définit qui nous sommes vraiment.

Dans le quotidien de la vie, surtout celui avec de jeunes enfants, ce n’est certainement pas facile de trouver de la place, pour ce qui peut sembler bien superflu, comparé à préparer trois repas jour, laver et plier les vêtements de la famille, s’assurer que notre maison soit «correcte» et d’organiser et gérer tout le reste mais NON!!!

Ce matin, moi et l’Homme nous avions envie de parler de nos rêves. Vous savez ces moments si rares en couple dans une maison où il y toujours mieux à faire. C’était mission presqu’impossible parce que fiston lui attendait son Papa, son jouet préféré, pour aller écouter un énième épisode de Batman.

Parfois, il semblerait qu’il faudrait vivre sa vie comme un robot pour être heureux. Mais qui en est capable? Peut être que de cette frustration naît les meilleures idées? Naît la détermination de trouver des solutions pour mieux rêver, mieux les réaliser?

Le temps qui passe, qui semble si souvent être notre pire ennemi est selon moi notre meilleur ami. Parce que même quand j’ai l’impression que je n’avance pas sur le chemin de mes rêves, je n’ai qu’à regarder en arrière pour réaliser le chemin parcouru. Ceci est vrai en tout, en passant…

Même si nous avons l’impression que ça n’ira jamais assez vite, vous connaissez mon analogie des petites graines que nous semons dans notre jardin, ça ne sert à rien de tirer sur les semis pour qu’ils poussent plus vite; il faut faire confiance en la nature. Dans la vie, il faut se faire confiance. Tout est comme il se doit.

Pas toujours facile à accepter. Il serait plus facile de baisser les bras. NON!!! Vous en croisez tous des gens qui semblent s’être résigné dans la vie, croyez-moi, ils ne sont pas heureux. Jasez leur des rêves qui les ont déjà habités et vous verrez apparaître des étincelles dans leurs yeux, pourtant sans éclat quelques minutes plus tôt.

Je vais donc continuer de rêver dans la vraie vie. Celle où parfois j’ai l’impression que je dois remettre à demain mais où je suis consciente que chacune de mes petites actions vaut mieux que la plus grande intention, celle où je sais que chaque petit pas compte mais surtout celle où je sais que c’est la seule que j’ai, donc je veux qu’elle compte.

Leçon du jour ; ne jamais remettre à demain le droit de rêver.

Bon cheminement 😉